C'était une journée ensoleillée du 10 septembre, un matin de Monaco et les températures montaient déjà. Le Café de Paris s'est habillé d'une nouvelle tenue : les années folles et toutes les personnes présentes étaient impatientes de savoir comment la journée allait se dévoiler. Monaco avait désormais l'allure qui lui va le mieux : le glamour pétillant qui brille de rire et de joie de vivre. Les paillettes et les robes, les tenues somptueuses, les voitures et les tenues étaient au rendez-vous.
Child Care Monaco, en puissance avec sa fondatrice Martine Ackermann
Mais à côté de cette effervescence s'est ajouté l'effort d'une personnalité monégasque vraiment brillante, Martine Ackermann, la Présidente de l'association Child Care Monaco qui avait créé cet événement afin d'aider les filles d'Inde et d'Afrique du Sud à accéder à l'éducation. Martine a cet esprit vraiment authentique et, avec cela, elle répand le sourire tout autour d'elle. Tout comme ce 10 septembre pour la 10ème édition du Ladies Rally Vintage Cars !
La Mode et le lifestyle des années 20 étaient au rendez-vous
Tout était au rendez-vous : les dames vêtues de robes scintillantes à franges, les messieurs avec leurs bérets et bretelles, la voiture de collection rugissant comme l'écho des fêtes d'époque, et Monaco en décor pailleté pour assurer un cadrage parfait.
Dans le bruit des voitures impatientes, des plumes et des paillettes flottaient dans les airs, des mains saluaient les étrangers souriant devant ces scènes de vie représentées par le film. Les années 20 étaient parfaitement vivantes sur la Place du Casino, grâce à Child Care Monaco.
Et le voyage a commencé avec le cadre bleu méditerranéen qui s'est transformé en collines verdoyantes et en la douce lumière de fin d'été qui chatouillait les yeux dans ces luxueux cabriolets. La chaleur a commencé à se faire sentir, donnant envie aux dames de faire une pause et de se rafraîchir. Un bon prétexte pour verser encore du champagne ! Nous nous sommes arrêtés en route pour déjeuner pour un verre et une petite danse sur le parking.
Lentement, nous avons redémarré les moteurs, ayant cette fois le sentiment princier de vivre l'histoire. J'étais dans l'incroyable voiture Delahaye qui était autrefois conduite par le prince Rainier avec Grace Kelly et les enfants, Prince Albert, Charlotte et Stéphanie. Ce fut un moment exaltant de plongée dans cet instant figé. Je pouvais voir le prince Rainier et Grace Kelly devant la voiture avec une élégance digne d'un couple royal et les sourires d'une glorieuse famille. Le temps s'est arrêté, évoquant l'imagination cinématographique. J'étais le scénariste pendant que toute la gamme de cabriolets vintage passait devant nous.
Aventures et surprises pour le rallye
Soudain, réveil à la réalité ! Un accident mineur mais coûteux a eu lieu avec la voiture de James Bond, l'Aston Martin DB5. À une intersection, quelqu'un est entré dans la voiture, provoquant une petite frayeur aux enfants à l'arrière. Tout est rentré dans l'ordre et nous avons continué notre route vers le déjeuner gastronomique au Mas des Géranium avec un spectacle à Charleston assuré par Speakeasy. Tout le monde était incité à danser les mouvements des années 20. Il faisait chaud mais chaque danse en valait la peine.
Le paysage change mais l'ambiance festive demeure
Nous avons quitté le paysage bucolique pour l'Eze médiévale où nous avons pris le thé et nous sommes rafraîchis un peu sous les arbres, profitant du début plus doux du coucher de soleil. Une dernière danse sur le parking avant la prochaine direction : le Palais Princier où les trophées ont été remis aux équipes, voitures, pilotes les plus élégants. La princesse Stéphanie de Monaco était également présente et elle a d'ailleurs été l'initiatrice du thème de cette année en commémoration du centenaire du prince Rainier : les années 20.
Tout le monde a terminé la soirée avec un doux souvenir de la journée en trinquant pour l'édition de l'année suivante.
Quelles surprises sont réservées aux participants de l'année prochaine ? Seule Martine Ackermann pouvait le dire !
Article d'Andra Oprea
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