La Communication Audio-Visuelle et le Metaverse avec Benoit Galera

Benoit Galera est une présence subtile et forte en même temps avec une coté artistique surprenant qui aime bien créer des choses qui sont lies à l'image et au son. Un trajet de vie de soliste d'Opéra au technicien de l'art, un parcours digne d'être suivi. Son entreprise, Media Art Design était partenaire de l'événement créé et organisé par Stylezza, Food Influencers Awards. 

Benoit Galera, peux tu nous dire quelques mots sur toi et ton parcours?

J'ai commencé mon activité par chanter à l'Opéra, dans des rôles de soliste, dans mes vingt ans à Montpellier.  Mais je me suis rendu compte que je n'étais pas le meilleur chanteur d'Opéra qui soit, j'étais bon mais pas exceptionnel. J'ai plutôt regardé beaucoup les metteurs en scène et c'était plutôt ca qui m'intéressait. Apres le Bac, je suivi les arts plastiques avec la volonté d'être compositeur de musique de film. C'était très mélangé dans ma tête, mais je savais que je voulais être dans ce milieu la.

Dans le milieu artistique...

Oui, mais sans être considéré comme artiste mais plutôt comme technicien de l'art. J'ai fait deux ans de l'art plastique, d'études graphiques, puis âpres je suis parti dans une école de cinéma pour devenir compositeur de musique de film. J'ai mal tourné, je suis devenu réalisateur. (rires) Avec un bagage musical et graphique !

L'esthétique de son et de l'image qui m'ont toujours porté. J'ai réalisé pas mal de court-métrages dans l'école et je suis devenu concepteur scénographique au Théâtre National de Nice ou j'ai crée de décor audio-visuels en interaction avec les comédiens. On a rencontré des gens parmi lequel un jeune homme qui jouait dans des bars à Nice et on a flashé pour sa musique. On a monté une société avec un ami à moi, un collectif pour une filiale de la société de mon père pour pouvoir faire son clip et c'était Charlie Holliston. On a fait son premier clip qui est devenu un tube planétaire. C'était un clip dessiné. On avait toujours en tête l'idée de faire les choses différemment avec un coté plus poétique, de l'imaginaire. On travaillait aussi dans le domaine politique ou pour des centres ou des associations ou des travaux publics qui sont très terre à terre.

En fait, Qu'est ce que ca veut dire communication audio-visuelle ?

Ca veut dire qu'on ne fait pas de relation de presse, on ne fait pas de communication papier mais on fait tout ce qui bouge, tout ce qu'on voit ou on entend que ce soit la création d'un logo ou la création d'un univers en 3D ou prochainement, le metaverse grâce aux effets spéciaux qu'on a. On capte le monde réel et le monde virtuel aussi.

Penses tu que le marché de la Cote d'Azur est assez dynamique ?

Avec l'internet, on a besoin d'image, de son. C'est un domaine en pleine expansion, on a de plus en plus de concurrence mais aussi de demandes. L'Instagram, Tik Tok, les sites internet, les B2B, tout le monde communique par l'image.

Dans la communication audio-visuelle, as-tu un projet qui te tient au cœur ?

L'avantage c'est que je suis un passionné. Il y a des projets qui m'intéresse moins que d'autres, mais soit que je fais un film sur la dévalorisation des déchets ou sur la Vallée des Merveilles sur les gravures ou pour la prochaine voiture qui va sortir d'un très gros constructeur ou sur un avion automatisé, tous ces projets m'ont passionné. Il y a toujours des enjeux, il y a toujours des trouvailles à faire. Je n'aime pas travailler tout le temps sur la même chose.  

Comment tu te vois avec les nouvelles technologies qui arrivent dans le domaine?

J'ai longtemps couru derrière. J'ai énormément appris, c'est une porte ouverte sur une nouvelle façon de faire les choses. Ca fait vingt ans que je fais ce métier et ca nous oblige a nous réinventer tout le temps parce qu'il y a des jeunes qui arrivent et qui sortent de l'école et qui nous font un challenge qui est génial. Moi j'adore ca parce que ca m'oblige a me réinventer, a revoir le monde différemment.

Et avec le Metaverse qui arrive ?

Notre société est crée par deux : moi qui vient de l'image, de graphisme, de dessin, de la peinture, de la musique et Haider qui a monté notre bureau à Montréal qui venait de l'infographie 3D, de l'animation 3D de film. On à cette branche 3D modélisation, alors on est a fond dans le Metaverse. Je vous avoue que je ne suis pas sur que le Metaverse soit abouti, ca reste à voir.

On a déjà fait de l'immersion 3D mais on ne l'a pas déjà implanté dans le Metaverse actuel.

Comment tu te vois dans la communication visuelle, dans quelques années ?

Il y a tout le temps des stagiaires chez nous et je me vois prendre énormément des jeunes qui sortent de leurs études et apprendre ce qu'ils ont appris a l'école. Je me vois toujours évoluer, être étudiant en communication.

As tu un message à transmettre a nos lecteurs ?

Je comprends que beaucoup de personnes pensent que beaucoup de choses ne vont pas dans le monde mais j'avoue que moi je vois, tout le temps, le bon coté des choses et je suis très optimiste pour le futur parce qu'on a toujours réglé les choses. On a tous la possibilité de voir le bon coté des choses.

Interview par Andra Oprea